Le Droit à l’image

La photo de rue est ma passion. C’est une pratique vivante, je croque tous ces gens inconnus,  acteurs de toutes situations de la vie de tous les jours.

J’aime les histoires, j’aime l’histoire et j’aime faire des images. Mon travail consiste, en toute humilité, à laisser une petite trace de la vie quotidienne et peut être laisser un petit témoignage pour les futures générations.

Ok, je me la pète un peu, lol.

Cependant il m’arrive de rencontrer des personnes revendicatives , et me menacent du fameux droit à l’image, du respect de l’autre etc… Souvent l’échange se fait, et la pédagogie permet de faire comprendre mon travail. Cela se termine par une autre série de photos. Des fois ce n’est pas le cas.

Ma pratique est la suivante:  je ne demande jamais l’autorisation aux gens de les prendre en photo. La raison est simple: je veux capter les gens tels qu’ils sont. Après il peut y avoir débat mais c’est ma manière de faire.  Par la suite, si je vois que la photo prise peut être intéressante je vais vers la personne concernée et échange avec elle, remise de carte de mon site , et je lui propose si elle voit la photo de la laisser ou pas sur le site selon son désir.

Mais revenons au droit à l’image.

Déjà il y a confusion entre diffusion et prise de vue. La prise de vue est le cliché pris avec un appareil photo. La diffusion est l’acte d’impression de ce cliché soit sur papier soit informatique pour l’afficher.

Dans les endroits publics, le photographe peut faire tous les clichés qu’il désire.

Pour la diffusion , il y a des règles et je propose de regarder la vidéo sur le lien suivant.

Le droit à l’image avec Joëlle Verbrugge

Je résume, de manière plus concrète, le droit à l’image s’applique dans trois cas de figures:

  • Le droit à l’image d’une personne (un inconnu dans la rue)
  • Le droit à l’image d’un bien (un vélo, un sac…)
  • Le droit à l’image d’une oeuvre (tableau, sculpture, architecture…).

Je ne parlerai ici que de la personne.

Cas où la personne n’est pas reconnaissable par le visage, il n’y a aucun obstacle à la diffusion.

Cas où la personne est reconnaissable par le visage, alors je ne peux diffuser la photo si je porte préjudice à la personne ou si j’utilise son image à des fins commerciales. Dans le cas contraire, c’est la liberté d’expression artistique qui prime.

Alors je vous rassure, regardez mes photos, rentrez ou pas dans mon univers mais soyez certain que celui ci est fait pour être que le simple témoignage de notre vie.

le-petit-fute

Ce clic ne valait il pas la peine.

A notre prochaine rencontre.

Thierry.

2 réflexions à propos de “ Le Droit à l’image ”

  1. Très instructif.
    Ce « retour de terrain » répond à nombre de mes questions, et argumente, propose méthode, déontologie, pour mettre en place les attitudes concrètes des photographe/ sujet photographié dans la vie, dans l’instant.
    Je me mets cette page en favoris pour la retrouver car elle pourra m’aider dans diverses situations à venir, merci !

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